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发表于 2008-8-27 09:24:49
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Témoignages
Quel est votre meilleur souvenir des Jeux ?
LEMONDE.FR | 26.08.08 | 12h48 • Mis à jour le 26.08.08 | 13h31
Et vive le handball !, par Pierre Bremond.
Dernier jour, dernière médaille et dernier triomphe pour la délégation fran鏰ise qui remporte l'or à l'issue de la finale de handball. Au coup de sifflet final, les joueurs sont ivres de bonheur mais prennent le temps de congratuler et d'embrasser tous les hommes de l'équipe adverse. Un beau geste, malheureusement si rare dans les autres sports "co".
L'homme qui pleure, par Michel Roux.
Il est fran鏰is, mais qu'importe. Il boxe. Il se bat pour aller en finale, gagner l'or. Il affronte un adversaire coriace. Ils sont à égalité, c'est la dernière minute de leur lutte. Moins de 20 secondes avant la fin, l'arbitre lui inflige une pénalité. Il tombe à genoux en hurlant une révolte désespérée; se relève pour, de fa鏾n brouillonne, dans l'ultime délai, attaquer en vain son vainqueur, qui esquive et l'emporte. Alors, il hurle encore, plus fort et encore plus fort. "Non ! Non ! Ils ont pas le droit !" Un chagrin ulcéré, inextinguible, qui fait pleurer, même si on ignore totalement si la pénalité qu'il a re鐄e était légitime ou injuste. D'ailleurs je m'en fous, comme chantait Brassens : il a déjà son 鈓e en peine et il n'est pas un voyou, s'il pratique le noble art. Il sera médaillé, de bronze. Mais c'est avec son casque qui lui fait la tête d'une figure de Picasso, au milieu de l'arène, avec sa face ravagée de larmes et de sueur, avec sa bouche béante débordant de son cri qui déchire sa poitrine et la mienne, qu'il a transformé un banal instant olympique en l'un de ces moments qu'il faut consommer sans modération, parce qu'ils font se pencher sur le rebord vertigineux de ce à quoi aspirent nos vies par ailleurs téléspectatrices : l'événement.
Les coureurs éthiopiens, par Altcetegaray Claudine.
Ayant à peu près tout regardé de ces Jeux, deux athlètes ont marqué mon esprit. Deux Ethiopiens coureurs de demi-fond. Elle,Tirunesh Dibaba et, lui, Kenenisa Bekele. L'une et l'autre ont fait le doublé 5 000 , 10 000 et tous deux sont devenus doubles champions olympiques. Les voir courir est un pur bonheur : imperceptible sourire aux lèvres, une foulée ample, aérienne, une accélération et ils sont seuls au monde... Personne ne s'occupe des poursuivants, on ne voit qu'eux ! Et à l'arrivée, pas de démonstration tapageuse! Non, juste lovés dans leur magnifique drapeau, ils font un tour de piste, saluant la foule d'un geste gracieux et, sur le podium, seule une larme coulant sur la joue de Tirunesh trahira son émotion. Vraiment, ces deux là m'ont émue.
Des podiums et des destins, par Guillaume Chapron.
L'Allemand Steiner, vainqueur en haltérophilie chez les plus de 105 kilos. Une rage de vaincre intérieure qui détruit son visage. Et une joie immense au moment de la victoire. La joie de voir enfin récompensée une olympiade de sueurs et de larmes à l'entra頽ement ? Plut魌 une revanche sur le sort. Le sport, une affaire de " fric et d'ego " disent les néophytes. Plut魌 des histoires d'athlètes qui sacrifient leur quotidien dans des obscures salles de sport pour l'incertitude de quelques minutes de gloire tous les 4 ans. Et souvent, des histoires d'hommes et de femmes dont le destin n'a pas été couvert ni d'or, ni d'argent ni de bronze, mais qui veulent prendre leur revanche. Comme la revanche de cet hercule allemand sur son sort, la mort accidentelle de sa femme, dont il tenait une photographie sur le podium. La rencontre de l'intimité d'une histoire personnelle et de l'universel d'un succès international sur un petit podium en carton-p鈚e.
Le doublé feminin en BMX, par Nicolas M.
Pour une première, c'est une première, et historique de surcro顃 ! Les deux Francaises ont brillé telles des étoiles filantes dans ces Jeux, surtout dans une épreuve où on était loin de s'attendre à de tels résultats.
Des années d'entra頽ement pour quelques minutes de bonheur, par Fanny FLORIDO.
1er jour des épreuves : c'était un Coréen au judo, il a gagné tous ses matchs par hippon. Quand il a su qu'il était champion olympique, il s'est écroulé sur le tatami. L'arbitre a d |
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